Kerstin Hiestermann |
28.5.18
18.5.18
O medo
Uma manhã, ofereceram-nos um porquinho-da-índia. Chegou a casa numa gaiola. À tarde, abri-lhe a porta da gaiola. Voltei a casa ao anoitecer e encontrei-o tal como o deixara: no fundo da gaiola, encostado às grades, a tremer do susto da liberdade.
/Eduardo Galeano, O livro dos Abraços/
6.5.18
Allégeance
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima?
Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L’espace qu’il parcourt est ma fidélité. Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas?
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